JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ACCORD HUMANITAIRE EN COLOMBIE
Rassemblement devant
Venez nombreux lundi le 10 décembre 2007, de 12:00 à 13:00 heures
Consulat de Colombie 1010, rue Sherbrooke Ouest
Nous vous invitons a signer cette lettre. Elle sera remise au Consulat le 10 décembre à Montréal. Envoyez nous votre nom, organisation, ville et courriel a: pda.can@gmail.com
POUR ACCORD HUMANITAIRE EN COLOMBIE
Montréal, Q.C, 10 décembre 2007
Président de la République de Colombie
Palais de Narino, Bogota.
Attention : Madame Martha Lucía Piñeros de Camacho
Consulat General de Colombie à Montréal
Monsieur le président,
Depuis sa captivité, Ingrid Betancourt écrit une lettre sans haine, un message qui vous est adressé à vous et aux FARC, aux Colombiens et à la communauté internationale. Un message à tous ceux qui peuvent, par leurs actes, mettre fin à l'arrogance et à l'indifférence face aux victimes du conflit social et armé en Colombie.
Dans son « désespoir et dans sa solitude », Ingrid ne perd pourtant pas la foi dans la grandeur de la nation. « En Colombie, dit-elle, nous devons toujours penser à d'où nous venons, qui sommes-nous et où voulons-nous aller. J'aspire à ce qu'un jour nous ayons cette soif de grandeur qui renvoie les peuples du néant au soleil. Lorsque nous défendrons inconditionnellement la vie et la liberté des nôtres, c'est-à-dire, quand nous serons moins individualistes et plus solidaires, moins indifférents et plus engagés, moins intolérants et plus compassionnels. Ce jour-là alors nous serons la grande nation que nous voudrions être. Cette grandeur est là, endormie dans nos cœurs. Mais les cœurs se sont durci et ils pèsent si lourd qu'ils n'accueillent plus de nobles sentiments. »
Nous voulons que ce message vous parvienne pour que vous compreniez, autant que les FARC, qu'il n'est pas trop tard pour une solution humanitaire pour la libération d'Ingrid Betancourt et de tous les otages. Ceux-là ne doivent pas être sacrifiés au nom des intérêts suprêmes de l'État libéral ou des plus chers objectifs révolutionnaires. Avec Ingrid, les officiers, policiers, soldats et civiles- otages; avec les paysans, Indiens, afro-colombiens, étudiants, syndicalistes, défenseurs des droits humains; avec les expropriés et déplacés par la violence, « nous nous refusons à croire que la tragédie et la douleur sont le destin inéluctable et définitif de la Colombie. »
Bien que le tout récent pas donné par le gouvernement en direction d’un rapprochement vers la négociation mérite « une salutation », tel qu’il la fait officiellement le Polo Democratico Alternativo, au-delà de la conjoncture actuelle l’Accord humanitaire est un devoir inéluctable auquel doivent faire face l’État colombien et le gouvernement. Il est, avant tout, la porte que ceux-ci doivent ouvrir devant devoir impératif de conduire le pays –dans la génération présente– vers une paix durable, avec équité et justice sociale.
Día mundial de los Derechos Humanos
PRESENCIA FRENTE A EMBAJADAS Y CONSULADOS DE COLOMBIA EN EL EXTERIOR
ÚNETE A LA JORNADA EN MONTREAL
Consulado General de Colombia
1010, rue Sherbrooke Ouest
Señor Álvaro Uribe Vélez
Presidente de la República de Colombia
Palacio de Nariño Bogotá
Cónsul General de Colombia, Montreal, QC.
Señor Presidente,
Desde la tragedia de su cautiverio, Ingrid Betancourt escribe una carta sin odio, como un mensaje a quienes como usted, las FARC, los colombianos y la comunidad internacional, podemos, con nuestros actos, poner fin a la arrogancia y a la indiferencia frente a todas las victimas del conflicto colombiano.
En su “desesperación y soledad”, Ingrid no pierde sin embargo la fe en la grandeza de la nación. “En Colombia –dice, todavía tenemos que pensar de dónde venimos, quiénes somos y a dónde queremos ir. Yo aspiro a que algún día tengamos esa sed de grandeza que hace surgir a los pueblos de la nada hacia el sol. Cuando seamos incondicionales ante la defensa de la vida y la libertad de los nuestros, es decir, cuando seamos menos individualistas y más solidarios, menos indiferentes y más comprometidos, menos intolerantes y más compasivos, entonces, ese día seremos la nación grande que todos quisiéramos que fuéramos. Esa grandeza está ahí, dormidita, en los corazones. Pero los corazones se han endurecido y pesan tanto que no permiten sentimientos elevados.”
Deseamos que este mensaje llegue hasta usted para que, con las FARC, también duros de corazón, comprendan que ha llegado el momento para una solución humanitaria por la liberación de Ingrid y los demás rehenes, que no deben ser sacrificados como los miles de campesinos que hoy yacen en fosas comunes, o los 11 diputados del Valle del Cauca, en otra “hecatombe” a nombre de los intereses supremos del Estado neoliberal, o los más caros objetivos revolucionarios.
Junto a Ingrid, los oficiales, policías, soldados y civiles rehenes, junto a los campesinos, indígenas afrocolombianos, estudiantes, sindicalistas, defensores de los derechos humanos, junto a los expropiados y desplazados por la violencia, canadienses, quebequenses, colombianos y latinoamericanos en Canadá, “nos negamos a creer que en Colombia se haya consolidado la tragedia y el dolor como un destino ineludible.”
Si bien, el reciente paso dado por el gobierno nacional en dirección hacia un acercamiento a la negociación merece “un saludo”, tal como lo ha expresado oficialmente el Polo Democrático Alternativo, más allá de la coyuntura actual el Acuerdo humanitario es un deber ineludible al que debe hacer frente el gobierno y el Estado. Es, ante todo, la puerta que éstos deben abrir tras el imperativo deber de conducir el país –en la presente generación– hacia una paz durable con equidad y justicia social.